Jusqu’à présent, NetBenefit était un acteur plutôt discret de l’hébergement dans l’Hexagone. Son nouveau Business Manager France, Eric Chauvigné, rompt avec le silence et nous dresse le portait de sa société.
Channelnews : NetBenefit est une entreprise plutôt discrète. On ne vous connaît donc pas très bien. Pouvez-vous présenter la société ?
Eric Chauvigné : Nous ne sommes pas très connus en effet car nous commençons à peine à communiquer. NetBenefit est une société anglaise, filiale du groupe NBT qui regroupe cinq sociétés, dont Indom, le principal bureau d’enregistrement français pour les noms de domaine d’entreprises que nous avons racheté il y a 6 mois NetBenefit est présent en France depuis 1999. Nous avons deux savoirs-faire : la gestion des noms de domaine et, depuis cinq ans, la gestion des serveurs dédiés et l’infogérance. Nous avons donc beaucoup d’expérience dans ce secteur. D’ailleurs, toutes les sociétés sœurs capitalisent sur cette expérience.
NetBenefit a réalisé 9 millions d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif de 70 personnes et compte 600 clients. Nous gérons pour ces clients environ 2.500 serveurs. Nous sommes donc une société de taille moyenne. Nous sommes aussi proches de nos clients, que nous allons voir souvent. Nous les soutenons donc physiquement à vendre de l’hébergement.
En France, nous avons une centaine de clients, dont quelques grands comptes situés à Bordeaux et dans l’est de la France, pour qui nous bâtissons des solutions sur mesure. L’infogérance représente 70% de notre chiffre d’affaires qui en 2010 a été dans l’Hexagone de 1,2 million d’euros.
Il y a une foule d’hébergeurs et d’infogéreurs sur le marché. Qu’est-ce qui vous distingue d’eux ?
Eric Chauvigné : Nous faisons de l’infogérance depuis longtemps. On pourrait presque dire que c’est nous qui avons inventé ce mot.
Nous ne nous distinguons pas par notre matériel, ni par la vitesse de nos processeurs mais par le service que nous apportons à nos clients. Nous leur offrons par exemple du monitoring, du backup, des services informatiques et surtout des services humains. Chez nous on connaît bien le dossier du client. Nous ne sommes pas un call center mais une entreprise qui peut intervenir en pleine nuit sans que le client le sache forcément. C’est à nous de garantir la qualité du service. Notre slogan est d’ailleurs « L’infogérance en toute sérénité ».
Nous avons 2 datacenters réservés à notre clientèle : un à Londres et un à Copenhague, ce dernier servant à monitorer les services. Le datacenter londonien est situé sur le nœud Lynx. C’est une force pour NetBenefit, car 230 opérateurs sont connectés à ce nœud.
Nous proposons de l’hébergement sous Linux ou Windows. Nous avons également une plateforme de cloud public basée sur Hyper-V. Nous sommes d’ailleurs Gold Partner de Microsoft pour qui nous testons les produits en primeur. C’est d’ailleurs Microsoft qui a financé l’interface cloud de NetBenefit.
En matière de support, nous assurons les niveaux 1 à 3, 7 jours sur 7.
En français ?
Eric Chauvigné : En français. Nous sommes capables de monter des clusters, de concevoir des clouds dédiés. Avec nous, le client n’a plus besoin d’avoir des compétences en interne. Nous sommes par ailleurs partenaires de Dell, Red Hat, Cloud Foundry ou encore d’EVault.
Nous avons vendu 6 clouds, dont 2 en France. Dans l’Hexagone nous comptons des clients comme Sopra, Sogeti, Publicis, Vibrac, Seloger.com ou la CAF, pour qui nous gérons 9 serveurs.
Nous proposons également des solutions de diffusion vidéo. Nous travaillons ainsi avec les studios de Cannes et avec la ville de Nice, pour laquelle nous assurons les conférences Web.
Inutile de dire qu’en matière de sécurité nous sommes certifiés PCI.
Enfin, nous sommes prêts à aider nos clients à migrer vers IPv6. Nous avons d’ailleurs participé le 8 juin dernier à la journée consacrée à cette norme. Tous nos serveurs ont à la fois une boucle IPv4 et une boucle Ipv6. Nous avons en outre mis en place une assistance et un support technique apte à répondre à toutes les demandes concernant la procédure de transition.