Moins de deux mois après avoir désigné Pete Koliopoulos en tant que patron du channel de la division software du groupe et trois mois avant la fusion d’EMC avec sa société, Michael Dell a nommé le responsable channel du nouveau groupe. Il s’agit de John Byrne. Cet Ecossais, diplômé du Bell College of Commerce d’Hamilton a commencé sa carrière en 1988 dans son pays en tant qu’acheteur chez Philips Eclairage. Au gré des changements de pays (Angleterre, Etats-Unis) et d’employeurs il a grimpé les échelons pour se retrouver un jour senior vice-président et directeur général d’AMD, une société à laquelle il a été fidèle pendant 8 ans, et ce des deux côtés de l’Atlantique.

En juillet 2015, il a rejoint Dell en tant que vice-président mondial Sales Strategy, Operations and Channels. Un poste où il selon Michael Dell, il a fait de l’excellent travail. Le CEO du constructeur a confié au cours d’une interview accordée à CRN qu’au cours de son année de présence chez Dell, John Byrne avait prouvé sa capacité à faire croître les activités du channel, ajoutant qu’il avait également en charge le développement de la stratégie de mise sur le marché des produits issus de Dell et d’EMC.

« Nous avons beaucoup de chance de pouvoir compter sur une formidable équipe. Cela dit, sans rien enlever aux qualités du reste du team, nous avons conclu que John Byrne était le meilleur capitaine de l’équipe qui soit. Bien évidemment, c’est une grande équipe, une équipe solide et une équipe en croissance. Je suis vraiment ravi pour nos partenaires, pour notre équipe. Nous sommes ainsi bien positionnés sur le marché », a encore expliqué le Texan. Rappelant que depuis 14 trimestre consécutifs, sa société gagnait des parts de marché, il a indiqué qu’avec EMC et VMware qui ont de bons résultats, on ne pouvait qu’être confiants dans l’avenir.

Réagissant ensuite aux propos tenus par Meg Whitman,  qui laisse entendre que Dell, fortement endetté, n’aura plus les moyens d’investir en R&D, Michael Dell a expliqué que les taux d’intérêts étaient les plus bas depuis 1956, ce qui donnait à l’entreprise une forte flexibilité en matière d’investissements. « Nous allons investir 4,5 milliards de dollars en R&D », a-t-il affirmé à nos confrères, rappelant qu’il s’agissait là du double des investissements consentis par HPE.

Selon lui, les partenaires ont désormais toutes les raisons d’être optimistes.