IDC a récemment rendu public un extrait d’une enquête sur la maturité Cloud des entreprises françaises. Cette enquête a été réalisée en juillet dernier sur un échantillon de 101 entreprises françaises de plus de 50 salariés déjà utilisatrices ou ayant un projet de déploiement de services cloud.

C’est la première fois qu’IDC mesure le niveau de maturité Cloud des entreprises – ses études précédentes portant plutôt sur le taux d’équipement Cloud des entreprises. Il n’est donc pas possible de mesurer l’évolution de ce niveau de maturité dans le temps.

On constate néanmoins que seules 38% des entreprises utilisatrices de services cloud ont une approche structurée du Cloud (schéma 1). Les autres en sont encore au stade la réflexion ou des pilotes, ou sont en mode opportuniste.

Sans surprise, la sécurité est la préoccupation majeure pour les utilisateurs du Cloud public (30%) comme ceux d’infrastructures Cloud privées (28%) comme on peut le constater schéma 2. En revanche, la difficulté à recruter des profils compétents, qui n’apparaissait pas dans le top 3 lors des éditions précédentes de cette enquête, se hisse au deuxième rang des préoccupations majeures des utilisateurs de services Cloud (qu’ils s’appuient sur des infrastructures de cloud publiques ou privées à environ 25% des répondants).

C’est sur les problématiques réseau (débit, latence…) qu’apparaît une vraie différence d’appréciation entre utilisateurs de Cloud public et utilisateurs de Cloud privé. Les premiers en font une préoccupationmajeure à 26% tandis que les seconds se sentent beaucoup moins préoccupés par cette question (18%).

Même différence d’appréciation entre utilisateurs de Cloud public et privé sur la question de dépendance aux fournisseurs de services Cloud. Mais cette fois ce sont les utilisateurs de Cloud privé qui font de ce sujet une préoccupation (à 23%) plus que les utilisateurs de Cloud public (14%).

Enfin, à la question de savoir quels avantages les entreprises utilisatrices de services cloud – peu importe le Cloud – en tirent par rapport aux infrastructures physiques sur site, IDC répond sur la base de son étude que le Cloud facilite la création de fonctionnalités spécifiques, la gestion et le support et l’intégration avec l’existant (schéma 3). À noter toutefois que la majorité des utilisateurs ne voient pas de différence majeure mais que ceux qui voient un mieux sur ces points sont plus nombreux que ceux qui voient un moins bien.

À noter que sa version payante, cette étude porte sur un périmètre élargi aux entreprises des principaux pays européens.