Tech Data affiche des revenus trimestriels en baisse annuelle pour le troisième trimestre de son exercice. Avec 6,43 milliards de dollars engrangés, contre 6,76 milliards de dollars un an auparavant, le chiffre d’affaires du grossiste a reculé de près de 5%.

Le bénéfice net subit un reflux beaucoup plus modéré (-0,2%) avec 45,2 millions de dollars et un bénéfice par action non-GAAP de 1,28 dollar.

Un marché nord-américain morose et la solidité du dollar US sont à l’origine de ces baisses. Ralenti par le recul des revenus du pétrole, le marché canadien pèse sur les résultats en Amérique du Nord a expliqué le directeur financier, Chuck Dannewitz, au cours d’une conférence avec les analystes. Le chiffre d’affaires de la région a ainsi reculé de 3% à 2,6 milliards de dollars.

Tiré par les filiales allemande, italienne, portugaise et espagnole, le marché européen affiche une croissance de 6% à taux de change constants. En dollars, il enregistre en revanche une baisse de 6% à 3,9 milliards.

L’Europe se distingue par une jolie progression des ventes de solutions de mobilité, aux marges plus conséquentes. Une progression dont profite Apple qui devient ainsi le premier contributeur au chiffre d’affaires du grossiste avec une participation de 20%, devançant ainsi pour la première fois HP qui doit se contenter de 19%. Comme le rappellent nos confrères de CRN, c’est un énorme bouleversement par rapport à il y a deux ans lorsque HP s’arrogeait 23% du chiffre d’affaires de Tech Data, la firme à la pomme devant se contenter d’un beaucoup plus modeste 11%.

Pour la première fois également, Cisco figure parmi les principaux contributeurs avec 10% des revenus.

Et le cloud ? Selon le CEO, Bob Dutkowsky, il a généré plus de 200 millions de dollars de chiffre d’affaires au cours des 12 derniers mois. Un chiffre qui devrait grimper de 50% en 2016.

Pour le trimestre en cours, la firme de Clearwater anticipe un chiffre d’affaires situé entre 7,05 et 7,25 milliards de dollars, l’Europe aussi bien que l’Amérique du nord enregistrant une croissance tournant autour de 5% à taux de change constants.