D’après une étude de Juniper Research, le secteur du commerce de détail, soucieux de capitaliser sur l’internet des objets, va dépenser dès 2020 2,5 milliards de dollars par an en matériels et coûts d’installation, soit environ quatre fois les 670 millions de dollars dépensés cette année. Le matériel inclut notamment des équipements RFID ainsi que des balises Bluetooth.

 » Des détaillants comme Zara ou Target tirent déjà avantage des bénéfices de la traçabilité des actifs que permet la RFID « , explique Steffen Sorell, l’auteur de l’étude.  » En attendant, l’industrie des balises, utilisée pour fournir de l’information contextuelle au consommateur conjointement avec leur smartphone ou leur wearable se développe rapidement, améliorant énormément l’expérience en magasin. »

Par ailleurs, le cabinet d’étude britannique pronostique 38,5 milliards d’objets connectés installés dans le monde à l’horizon 2020. Il estime que d’ici là, les attitudes et les méthodes concernant la cybersécurité auront considérablement évolué. Alors qu’aujourd’hui, la sécurité est essentiellement concentrée sur la prévention des accès, l’IoT nécessitera des moyens permettant d’identifier les inévitables brèches dans les réseaux. Lorsqu’une activité suspecte sera détectée, des parties du réseau pourront être mises hors service.

Toujours selon Juniper Research, 70% des équipements IoT seront déployés au sein des entreprises en 2020. Ils généreront alors chaque année environ 300 milliards de dollars sous la forme de revenus issus des services, dépenses mais aussi économies de coûts.