La crise qui secoue l’économie mondiale et notamment les licornes aura-t-elle un effet bénéfique sur le devenir des start-ups à fort potentiel ? Ce n’est pas exclu si l’on en croit le Silicon Valley Business Journal qui se base sur les conclusions d’une étude du cabinet d’études économiques et juridiques Fenwick & West LLP.

Comme la plupart des observateurs du marché technologique,  le cabinet constate un recul significatif du nombre de financements et une baisse des valorisations au cours du dernier trimestre. Mais il remarque aussi un usage plus fréquent de termes favorables aux investisseurs tels que « préférences faite aux investisseurs initiaux en matière de liquidation », « protection en cas d’introduction en bourse » et « avantages pour les preneurs de risque ».

Cela signifie que les créateurs de ces start-ups à fort potentiel pourraient offrir plus de garanties aux investisseurs, parmi lesquels on compte bien souvent les salariés de l’entreprise. « La forte proportion des sociétés proches du milliard de dollars de valorisation suggère que leurs fondateurs ont déployé plus d’énergie pour devenir une licorne que pour protéger leurs investisseurs initiaux et les salariés qui ont pris une participation dans l’entreprise », estime Fenwick & West.

Le cabinet évoque également le sort des employés de Good Technology qui ont perdu une partie de leur investissement dans la société lorsque celle-ci a été cédée pour la moitié de sa valorisation à Blackberry.