L’équipementier américain annonce un chiffre d’affaires France en hausse de 50% au deuxième trimestre. Il inaugurait hier un laboratoire de tests qu’il met à disposition de ses partenaires et de ses clients.

Conforté par sa forte croissance des derniers mois, Juniper vient d’investir dans de nouveaux locaux deux fois plus spacieux et un laboratoire de tests. L’équipementier révèle ainsi que le chiffre d’affaires de sa filiale française a cru de 50% au deuxième trimestre par rapport à la même période de l’année dernière. S’il ne dévoile pas le montant de ses facturations, Juniper France a ainsi réalisé selon nos estimations environ 44 M$ d’avril à juin 2008.

Cette annonce a été faite à l’occasion de l’inauguration mardi 23 septembre de ses nouveaux locaux à Neuilly. L’équipementier vient en effet de quitter ses bureaux de La Défense pour emménager à quelques encablures de là, au NVH Building, dans un espace deux fois plus spacieux d’environ 1300 m². Non pas que son effectif ait aussi doublé : il est passé d’une cinquantaine à environ 65 personnes en un an. Une grande partie de ce nouvel espace est en effet consacré à son nouveau laboratoire de tests français.

Accessible aussi bien à ses clients qu’à ses partenaires, ce laboratoire, qui compte pas moins de douze racks télécoms, pourra accueillir plusieurs démonstrations et maquettes simultanément. « En vitesse de croisière, les sessions devraient s’y succéder au rythme de deux par semaine », évalue Bruno Durand, vice-président Europe du Sud de Juniper Networks.

Parallèlement, Juniper annonçait la disponibilité sur le marché français de sa nouvelle solution de sécurité SRX, une sorte de super pare-feu pour data centers capable d’absorber des flux supérieurs à 100 Gbps. Une solution qui complète sa nouvelle gamme de commutateurs EX lancée au deuxième trimestre et qui permet à Bruno Durand d’envisager sereinement la suite des événements malgré les menaces qui pèsent sur la croissance : « en permettant de déployer de nouveaux services à budget constant, nos produits contribuent à faire des infrastructures IT de nos clients des centres de profits et non des sources de coûts ».