A l’exception des services qui voient leur chiffre d’affaires progresser et surtout des logiciels en forte hausse grâce à Autonomy, la baisse est générale, y compris d’un point de vue géographique.

 

Chiffre d’affaires en recul de 7% à 30 milliards de dollars, bénéfice net en chute libre de 44% à 1,47 milliards d’euros, bénéfice par action s’effondrant de 38% à 0,73 dollars : les résultats du premier trimestre d’HP sont franchement  mauvais, plombés par la baisse de 15% des revenus des PC (8,87 milliards de dollars contre 10,45 milliards de dollars un an plus tôt), celle de 7% de la division imprimantes (6,26 milliards de dollars contre 6,73 milliards de dollars) et le recul de 10% des serveurs, réseaux et systèmes de stockage (5,01 milliards de dollars contre 5,6 milliards de dollars). Dans un note envoyée à ses clients et cités par All Things Digitals, Tony Sacconaghi, analyste chez Bernstein Research, estime que bien qu’il soit le plus grand fournisseur de PC au monde, a souffert plus que tout autre des inondations en Thaïlande.

A première vue, les services en petite hausse de 1% à 8,63 milliards de dollars, les services financiers qui progressent de 15% à 950 millions de dollars et les logiciel qui font un bond de 30% à 946 millions de dollars, s’en sortent mieux. En y regardant de plus près, cela paraît beaucoup moins évident. Le chiffre d’affaires provenant des logiciels inclut en effet les ventes d’Autonomy, l’éditeur britannique racheté à prix d’or l’automne dernier. D’autre part, on constate que par rapport au trimestre précédent, le chiffre d’affaires généré par les services à baissé de 7% tandis que celui des logiciels a reculé de 8%.

D’un point de vue géographique cette fois, la baisse est générale. Les Etats-Unis, qui pèsent 34% du chiffres d’affaires ont reculé de 9%, la région EMEA de 4% et l’Asie/Pacifique de 10%. Même la région BRIC, qui représente tout de même 10% des revenus du constructeur, a vu son chiffre d’affaires chuter de 13%. Pour le second trimestre HP table désormais sur un bénéfice par action se situant dans une fourchette de 0,68 à 0,71 dollars, un montant inférieur aux estimations de Wall Street. Cela n’empêche pas la firme de Palo Alto de pronostiquer un BPA annuel aux environs de 3,20 dollars.