Un milliard de dollars de facturations et 100 millions de dollars de bénéfice opérationnel : tels sont les objectifs que se fixe Sophos pour 2020 a expliqué son CEO Kris Hagerman. Avec 632,1 millions de dollars de facturation et une perte opérationnelle de 44,3 millions de dollars pour l’exercice 2017 écoulé (clos le 31 mars dernier), l’éditeur britannique est encore loin du compte. Il compte toutefois sur sa croissance – supérieure à celle de l’ensemble du secteur de la cybersécurité – pour atteindre cette cible.

L’exercice 2017 s’est clôt avec un chiffre d’affaires de 529,7 millions de dollars, en progression de 10,8% sur un an. Dopé par les UTM, le chiffre d’affaires a progressé se 9,9% en EMEA pour atteindre 263,1 millions de dollars. La zone Amériques enregistre de son côté 186,9 millions de dollars, soit une progression de 12,5%. Enfin, la région Asie/Pacifique/Japon affiche 79,7 millions de dollars, soit un gain de 9,8% sur un an.

Les produits réseaux se taillent la part du lion avec 271,2 millions de dollars (+13,5%), devant les solutions pour utilisateur final avec 231,6 millions de dollars (+9,3%) et les autres produits qui engrangent 26,9 millions de dollars (-1,5%).

Impacté par des frais exceptionnels, des frais d’amortissement et par des coûts liés à l’introduction en bourse de 2015, la perte opérationnelle grimpe à 44,3 millions de dollars, contre 32,7 millions de dollars un an plus tôt.

En revanche la diminution des coûts financiers permet de réduire de 25,2 millions de dollars la perte nette qui s’établit ainsi à 46,7 millions d’euros contre 71,9 millions de dollars un an plus tôt.

Au cours de l’exercice, les opérations ont généré un flux de trésorerie de 118,5 millions d’euros, contre 21,3 millions de dollars au cours de l’exercice 2016.

Pour l’exercice 2018 en cours l’éditeur d’Oxford ne donne pas de chiffres précis mais indique qu’il table sur « une croissance élevée des souscriptions ».