Selon une étude réaliséepar PWC pour le compte d’Iron Mountain, 87% des entreprises européennes pensent n’avoir pas subi de fuite d’information de la part de leurs anciens salariés.

Elles ont une parfaite confiance dans les mesures mises en place pour éliminer de tels risques (obstacles à la copie de données sur un support extérieur, clauses de confidentialité, blocage de l’accès aux données de l’entreprise aux anciens salariés…).

« Dans le meilleur des cas, il s’agit d’une vision optimiste, et dans le pire des cas, ceci démontre plus amplement leur naïveté, selon  laquelle les informations de tous types et de tous degrés de confidentialité ne sont pas rendues vulnérables par des employés existants ou futurs d’une manière susceptible de procurer un avantage à des concurrents et/ou de constituer une menace », estiment les auteurs du document qui constatent que près des trois quarts des entreprises interrogées ne se sont pas penchées sur l’efficacité des mesures mises en place.

Le risque de fuite est d’autant plus grand que de nombreux salariés (les deux-tiers) trouveraient normal d’emporter avec eux des documents qu’ils ont contribué à produire. Plus de la moitié des employés continueraient par ailleurs à puiser dans les bases de données de leur ancien employeur dans le cadre de leur nouveau travail. 

Pour les auteurs de l’étude, la confiance accordée aux employés doit être protégée et accompagnée de procédures évaluées et contrôlées. « Il est important d’investir dans du matériel de sécurité et des technologies de protection adaptés. Cependant, ceci doit être appuyé par des procédures du personnel à la fois surveillées et contrôlées, de façon à conjurer toutes menaces susceptibles d’émerger au sein  même de l’organisation et qui sont souvent les sources exposition les plus courantes et les plus dommageables », concluent-ils.