Voilà une nouvelle qui devrait conforter Satya Nadella dans sa volonté d’ouvrir Microsoft aux autres systèmes d’exploitation. Si l’on en croit une étude réalisée par Dimensional Research auprès de 376 professionnels de l’IT,

et dont les résultats ont été publiés sur le blog de VMware, le règne de l’OS de Redmond sur le monde de l’entreprise touche à sa fin. Ni plus, ni moins. Le titre de l’étude –  » The Apple Enterprise Invasion  « – est d’ailleurs explicite.

 » Si le BYOPC et le BYOD continuent de transformer l’entreprise, les Mac deviendront une option populaire et préférée comparée aux PC Windows « , prévient le vice-président marketing, End-User Computing de VMware, Erik Freiberg.

Selon le rapport de Dimensional Research, le choix de l’utilisateur est cité par 73% des responsables IT pour expliquer le support officiel ou non du Mac dans leur entreprise.

Le choix des utilisateurs en faveur du Mac repose sur trois justifications : son utilisation serait plus simple (pour 73% des salariés), il serait plus  » cool  » (52%) et son affichage serait supérieur à celui d’un PC sous Windows (42%).

L’avis des responsables IT est toutefois différent. Pour 75% d’entre eux, le support du Mac n’est pas plus facile que celui d’un PC sous Windows. Ils sont aussi nombreux à estimer que la machine d’Apple n’offre pas plus de sécurité qu’une machine concurrente.

Par ailleurs, 64% de ces responsables estiment que peu d’applications de l’entreprise, voire aucune, ne fonctionnent sur un Mac.
A la question   » Qu’attendez-vous d’un Mac dans l’entreprise ? « , les responsables IT répondent  » qu’il soit capable de faire tourner Microsoft Office «  (59%),  » qu’il permette d’accéder en toute sécurité aux applications de l’entreprise «  (59%) et   » qu’il soit capable de fonctionner sous Windows  » (41%).

 » Le support des applications et les problèmes de compatibilité ne sont pas des choses auxquelles pensent les utilisateurs. Elles sont toutefois critiques pour les départements IT  qui doivent les considérer et les évaluer « , estime Erik Freiberg qui propose sa solution.  » Heureusement, les desktops virtuels peuvent servir d’outil utile pour combler le fossé entre deux systèmes d’exploitation différents et VMware n’est pas le seul à le clamer « . CQFD.