Quatorze ans après l’attribution des premières licences 3G, et sept ans après le débarquement sur le marché français de l’iPhone, plus de la moitié des clients mobiles de l’Hexagone (51%) sont toujours en 2G.

C’est ce qui ressort du dernier Observatoire des marchés des communications électroniques au 1er trimestre 2014 publié par l’Arcep.?? Le régulateur constate toutefois, qu’avec 38,3 millions de cartes SIM sur les 77,6 millions en service (dont 2,8 millions dans les départements et collectivités d’outre-mer), la part de clients 3G gagne 4 points en un an pour atteindre un peu plus de 48%.

On notera par ailleurs qu’avec 77,6 millions d’abonnés, soit une augmentation de 745.000 par rapport au trimestre précédent et de 3,9 millions sur un an, le taux de pénétration dans la téléphonie mobile s’élève à 117,9%.

En métropole, parmi les 74,8 millions de cartes en service, 66,4 millions sont souscrites auprès des opérateurs de réseau, et 8,5 millions auprès des opérateurs virtuels (MVNO). La part de marché de ces derniers s’établit à 11,3% et gagne 0,4 point en un an.

L’Arcep a d’autre part comptabilisé 3,7 millions de clients actifs sur le réseau 4G au-cours des trois derniers mois pour se connecter à internet.

Cet intérêt pour la 4G participe à la croissance exponentielle du trafic data qui, avec +76%, atteignait 56.629 octets au 31 mars. Hors cartes internet, la consommation moyenne mensuelle en data était de 262 mégaoctets par client, soit une progression annuelle de 76,8%.

Le nombre de « SMS » comptabilisés fin mars (50,2 milliards) grimpe de 1,5% en un an, ce qui est inférieur à la progression à deux chiffres enregistrée en 2012

Malgré les différentes hausses enregistrées, le revenu des services mobiles poursuit son recul et s’élèvait au premier trimestre à 3,4 milliards d’euros HT. On notera cependant que la baisse enregistrée en un an (-13,4%) est inférieure à celles enregistrées depuis le début de l’année 2013.