Le cabinet Pierre Audoin Consultants vient de faire paraître son top 10 des éditeurs de logiciels en France pour l’année 2014. Premier de ce classement : Microsoft, avec 2,08 milliards d’euros de volume d’affaires.

Sur la deuxième marche du podium : SAP, qui a réalisé 839 millions d’euros de chiffre d’affaires. Oracle, troisième, avec 656 M€, devance IBM à 541 M€. Cinquième ex-aequo : Sage et EMC (269 M€). Au coude à coude de la septième à la dixième position : Cegid (189 M€), HP (188 M€), Symantec (187 M€) et Dassault Systèmes (186 M€).

Top_10_editeurs_France_2014

Ces dix premiers acteurs pèsent près de 50% du marché total, calcule PAC. Leur croissance cumulée atteint 2%, proche de celle du marché (+2,2%). Mais les dynamiques de croissance sont très différentes selon les acteurs. Avec des revenus en hausse de +9,3%, SAP est le champion incontesté de la croissance. Ses ventes ont été portées par le succès de son offre de base de données en mémoire Hana, et les rachats de Fieldglass et de Concur au cours de l’année 2014.

Second au classement des plus fortes croissances : EMC (+6,3%) suivi de Cegid (+5,2%), dont l’offre SaaS prend bien le relai de l’offre traditionnelle. Malgré une restructuration ayant débouché sur une réduction d’un quart de son effectif France, Symantec fait une croissance honorable (3,5%), de même qu’Oracle (+3,1%). Microsoft (+0,2%) et IBM (+0,1%) stagnent, tandis que Sage (-1,3%), HP (-2,6%) et Dassault Systèmes (-5,2%) reculent.

D’une manière générale, « les offres plutôt traditionnelles stagnent voire régressent, tandis que les offres SaaS ou focalisées sur l’innovation, la valorisation de la donnée et la transformation numérique deviennent des relais de croissance », analyse PAC, qui note que Salesforce.com est « juste à la porte du top 10 ». Ainsi « les produits traditionnels de Microsoft […], Windows et Office, [ont été] moins vendeurs partout dans le monde, mais l’éditeur a connu en 2014 de belles croissances sur ses offres « SMACs » (Social, Mobilité, Analytique, Cloud & Sécurité) », poursuit le cabinet. De même, « le stockage et l’analyse de la donnée – pour ne pas dire le Big Data – ont aussi eu un impact extrêmement positif pour Oracle et SAP ».