L’année 2014 a été marquée par une actualité particulièrement riche pour le channel. Voici un petit récapitulatif des sujets ayant rencontré le plus grand intérêt de la part des lecteurs de Channelnews.
- Services : Econocom au pied du mur
En tête des sujets ayant marqué les esprits en 2014, l’intégration difficile d’Osiatis par Econocom. Si le rachat effectif remonte à 2013, le groupe ne s’est semble-t-il attaqué réellement à la refonte de son organisation qu’au cours du premier semestre avec au moins trois mois de retard avoué sur son planning initial. Un premier semestre qui s’est du reste soldé par un recul de 4,6% de ses facturations services (une tendance confirmée fin octobre à l’issue des neuf premiers mois de l’exercice). Pressé par les événements, Econocom a finalement dévoilé un nouvel organigramme en septembre mais sans dissiper tout à fait l’impression que la recherche des synergies escomptées sera longue et difficile. Une impression confortée par l’annonce en novembre d’un projet d’externalisation de l’informatique interne du groupe. Une décision qui interroge de la part d’un groupe dont l’un des coeurs de métier est précisément l’informatique.
- Sony : retrait du business des PC
L’annonce début février par le japonais Sony de l’abandon de son activité PC VAIO partout dans le monde à l’exception de son marché intérieur a fait l’effet d’une douche froide sur les revendeurs de la marque.
- The Phone House achève son retrait du marché français
Conséquence de la redistribution des cartes à la suite de l’entrée de Free sur le marché de la téléphonie mobile début 2012, la principale enseigne de distribution de téléphonie mobile (260 magasins, 1200 salariés) achève son retrait du marché français, entamé mi-2013.
- Rapprochement Sopra-Steria
Malgré l’apparence d’une « fusion entre égaux », c’est bien Sopra qui a racheté Steria.
- Groupe Arcan cesse son activité sans trouver de repreneur
La société Lorinfo est la seule entité du groupe Arcan à poursuivre son activité à l’issue de la liquidation du groupe. Sur les 170 salariés qu’employait le groupe début 2013, une vingtaine seulement ont pu sauvegarder leur emploi.
- Computacenter coupe dans ses effectifs pour mieux se réinventer
Confronté à de nouvelles pertes opérationnelles de sa filiale française (8,6 M€ en 2013 et 6,2 M€ anticipés en 2014), le britannique Computacenter a décidé d’employer les grands moyens : suppression de 230 emplois sur 2000, recentrage sur les grands comptes et les services, déménagement de ses activités de support… Des mesures qui se sont accompagnées d’une réorganisation en profondeur et de la mise à l’écart d’une grande partie du top management. Une potion amère mais nécessaire selon la direction du groupe qui n’a pas caché son inquiétude pour l’avenir de sa filiale.
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