« Je vais vous donner un paquet de chiffres », a déclaré un Mark Hurd ravi en présentant les résultats d’Oracle aux analystes. De ce paquet de chiffres il ressort que les services et les logiciels cloud ont permis à l’éditeur de dépasser les prévisions des analystes, ce qui a fait grimper le titre de 5,2% au cours des échanges après bourse. Le chiffre d’affaires issu du cloud a bondi de 62% sur un an et génère, selon le co-CEO de l’éditeur, un revenu annualisé de 5 milliards de dollars. Le chiffre d’affaires du SaaS et du PaaS a fait un saut de 73% pour atteindre 1,01 milliard de dollars. Si l’on y ajoute l’IaaS on arrive à 1,19 milliards de dollars. « Nous avons l’activité cloud qui connaît la plus forte croissance dans le monde et, ce qui est encore mieux, ce taux de croissance est supérieur aux 60% de l’an dernier », s’est rengorgé Mark Hurd.

En revanche, les ventes de licences logicielles ont reculé de 16% à 1,41 milliard de dollars. Si l’on y ajoute les mises à jour et le support, les logiciels on-premise ont engrangé des revenus de 6,18 milliards de dollars (-3%). Côté hardware, les ventes chutent de 14% à 520 millions tandis que le support recule de 4% à 508 millions de dollars. En additionnant les deux ont obtient un chiffre d’affaires de 1,03 milliard de dollars. C’est 9% de moins qu’il y a un an. Enfin, les services engrangent 812 millions de dollars, soit un gain de 2%. Le chiffre d’affaires total représente ainsi 9,20 milliards de dollars. C’est 2% de mieux qu’il y a un an.

Le bénéfice augmente de 5% à 2,24 milliards de dollars, soit 0,55 dollar par action, ce qui représente une marge de 24%, identique à celle de l’an dernier. Le BPA ajusté est de 0,69 dollar alors que les analystes attendaient 0,62 dollar.

Pour le trimestre en cours, l’éditeur s’attend à un BPA ajusté de 0,78 à 0,82 dollar et à un chiffre d’affaires évoluant entre -1% et +2%. Wall Street table de son côté sur des revenus de 10,62 milliards de dollars et sur un BPA ajusté de 0,78 dollar.