Placé en redressement judiciaire le 4 janvier dernier, Avenir Telecom bénéficiait d’une période d’observation de six mois. A l’issue de celle-ci, le tribunal de commerce de Marseille lui accordé un nouveau délai de six mois jusqu’au 4 janvier 2017. Le grossiste et distributeur, qui a aggravé sa perte, a fait le point sur sa réorganisation. Celle-ci prévoit un recentrage de son activité sur son portefeuille de marques en propre et sous licence exclusive dans un modèle de distribution multicanal.

Le plan stratégique mis en place au mois de novembre s’est traduit à ce jour par le désengagement de l’exploitation en propre de points de vente (4 magasins exploités en France et 124 à l’international sur un total de 223 à fin septembre 2015) et par une forte réduction de l’effectif. Celui-ci  a été ramené de 1.035 collaborateurs au 30 septembre 2015 à 595 collaborateurs à ce jour, avec un objectif de 552 personnes à l’issue du plan (dont 54 en France).

Cette réorganisation a eu comme on s’en doute un fort impact sur les résultats financiers du premier semestre, clos le 30 septembre dernier, de son exercice 2015-2016. Sur un an,  le chiffre d’affaires a chuté de 43,3% à 52,8 millions d’euros et les pertes se sont aggravées, passant sur la période de -1,9 millions d’euros à -12,1 millions d’euros.

Dans un communiqué, le groupe marseillais indique que, le passif financier ne pouvant être apuré par sa seule activité, le nouveau délai accordé par le tribunal sera mis à profit « pour étudier avec ses partenaires opérationnels et financiers les options permettant de mettre en adéquation les engagements d’Avenir Telecom avec sa nouvelle capacité financière ».