Société picarde spécialisée dans l’infogérance des petites et moyennes entreprises, Alternalease a décidé de tourner la page du métier qu’elle exerçait depuis bientôt quinze ans pour se lancer dans l’édition de solutions de supervision d’infrastructure IT.

S’appuyant sur l’expérience acquise dans l’infogérance, la société a packagé le logiciel au cœur de sa plateforme d’administration à destination des entreprises souhaitant superviser elles-mêmes leurs équipements et pour les prestataires informatiques souhaitant proposer des services d’infogérance.

Baptisé ZSF (pour Zero Server Failure), cet outil permet de contrôler les performances, d’administrer et de réaliser la maintenance préventive des serveurs, des postes de travail, des mobiles, des équipements réseau, des systèmes de messagerie, des applications, etc. Le logiciel s’installe facilement (une journée suffit pour la version Accademy, qui permet de superviser jusqu’à 50 équipements) et est peu onéreux (750 € pour la version Accademy et 5.000 pour la version illimitée). Alternalease démarre tout juste la commercialisation de son offre mais a déjà concrétisé ses premières ventes. La société propose également une version libre téléchargeable afin de se faire connaître. Une version sous forme d’appliance devrait prochainement voir le jour.

L’activité infogérance reprise par VIP-IT

Forte d’une cinquantaine de salariés et pesant 5 M€ de chiffre d’affaires annuel, l’activité infogérance n’a pas été abandonnée pour autant. Elle a été cédée à VIP-IT (ex-SGUI), une société d’infogérance francilienne (basée à La Garenne Colombe, Hauts-de-Seine) de taille comparable, qui trouve là une opportunité de grandir et d’améliorer sa rentabilité par synergies, notamment en mutualisant le helpdesk, l’administration à distance des serveurs et les actions préventives sur le centre de téléadministration qu’’Alternalease opérait à Compiègne.

Un rapprochement rendu nécessaire pour des raisons de prudence et de bonne gestion, confie Olivier Boidin, PDG d’Alternalease, et désormais actionnaire de VIP-IT : « il devenait difficile de continuer à faire grandir l’activité en restant centré sur la Picardie. On commençait à orienter notre prospection commerciale vers la région parisienne. De plus, nous étions arrivés au seuil des 50 salariés, ce qui générait des coûts supplémentaires. »