Société de conseil languedocienne spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans le choix et le déploiement de leurs solutions SaaS, Cloud is Mine a développé Appvizer, un service de comparaison de solutions cloud qu’elle propose en complément de son offre de conseil. Encore en mode incubation, Appvizer compare les fonctionnalités d’une centaine d’applications SaaS et fait ressortir la meilleure en fonction des attentes des utilisateurs. Son modèle économique devrait être fondé sur la génération de leads pour le compte des fournisseurs.
Créée il y a moins de deux ans, Cloud is Mine compte sept collaborateurs et revendique une quarantaine de clients : pour l’essentiel des TPME de quelques dizaines de salariés. La société se rémunère uniquement sur ses prestations de conseil, en général des missions de trois à quatre jours comprenant le cadrage stratégique, le choix de la solution, son déploiement, son paramétrage, la formation des utilisateurs et la conduite du changement.
Membre actif d’Eurocloud, dont il siège aux commissions conseil et distribution, Colin Lalouette intervient régulièrement au nom de l’association professionnelle pour présenter stratégies les plus susceptibles de mener les revendeurs traditionnels au succès dans le Cloud. Ceux-ci ont en effet le plus grand mal à s’adapter au modèle cloud qui a pour effet de faire disparaître les ventes de produits en volume génératrices de marges au profit de services en ligne faiblement rémunérateurs souscrits au fur et à mesure des besoins des clients.
Pour lui, les grandes places de marché cloud, telle AWS marketplace, qui permettent d’acheter des licences logicielles en grosses quantités, n’ont que peu d’avenir. De même, il déconseille aux revendeurs de se lancer dans la commercialisation de multiples solutions SaaS adressant trop de fonctions métier différentes.
En revanche, il croit beaucoup aux comparateurs d’applications ; à l’approche conseil, prodiguée par des consultants spécialisés métiers ; à la spécialisation sur un nombre réduit de solutions pour être en mesure d’industrialiser suffisamment les déploiements et ne pas disperser les expertises ; et à la commercialisation de services cloud en association avec des matériels.