L’intégration des salariés d’Euriware dans l’unité économique de Capgemini ne se fait pas sans douleur. Le début du mois de février a ainsi été marqué par deux arrêts de travail. à l’appel de l’intersyndicale qui réclamait

pour les salariés de l’ex-filiale d’Areva le maintien ou la compensation de certains avantages sociaux en matière de primes, de réduction de temps de travail, de frais de transport, d’intéressement etc.

Le 11 février la direction répondait à certaines de ces revendications.

Malgré cela, la situation reste tendue. Selon la CGT, le compte n’y est pas. L’acceptation des propositions de la direction se traduit selon elle par un manque à gagner d’un peu plus de 2% pour les salaires de 4.300 euros et plus et de 7% pour les plus bas salaires.

Le syndicat a entamé une consultation du personnel avant la réunion du Comité Central d’Entreprise de l’UES Capgemini qui doit se prononcer le 24 février sur l’accord  » Harmonisation des statuts  » proposé par la direction..

En attendant, une catégorie de salariés a décidé de marquer son désaccord en se mettant en grève : les travailleurs postés.

Présents sur les sites de Cherbourg (50) et du Bourget du Lac (73), ces derniers estiment avoir été oubliés dans les propositions de la direction, et la pénibilité du travail en rotation non reconnue. Ils réclament notamment la récupération des jours fériés, le maintien des 5 jours de RTT qui leur avait été accordé par leur ancien employeur et supprimé par Capgemini ou encore une augmentation de salaire destinée à compenser la perte de leur prime forfaitaire actuelle.