Sur les neuf premiers mois de 2014, Cegedim enregistre un chiffre d’affaires de 642,6 millions d’euros, en recul de 0,9% en données publiées et de 0,2% en données organiques par rapport à 2013.
Les acquisitions de Webstar au Royaume-Uni et de SoCall en France ont contribué positivement à hauteur de 0,2% tandis que les effets de change ont contribué négativement à hauteur de 0,8%.
Impacté négativement par le recul des résultats des divisions Professionnels de santé et Assurances et services, l’EBITDA a reculé de 1,4 million d’euros à 89,1 millions d’euros, avec une quasi-stabilité de la marge qui passe de 14,0% sur les neuf premiers mois de 2013 à 13,9% sur les neuf premiers mois de 2014.
Affecté par une progression de la charge d’impôt (due principalement à la non-activation des impôts différés des entités déficitaires en 2014) et par une amende de 5,7 millions d’euros infligée par l’Autorité de la concurrence suite à une saisine d’Euris pour pratiques anticoncurrentielles sur le marché français des bases de données des professionnels de santé, le groupe d’informatique médicale affiche un déficit de 12,5 millions d’euros, contre une perte de 4,8 millions d’euros un an plus tôt. Le résultat courant par action passe de son côté de 0,0 euro sur les neuf premiers mois de 2013 à une perte de 0,1 euro sur les neuf premiers mois de 2014.
Le 20 octobre 2014, Cegedim a annoncé la cession de sa division CRM et données stratégiques à l’Américain IMS Health, pour un montant en numéraire de 385 millions d’euros.
L’opération, qui doit encore être soumise aux autorités de la concurrence pour examen, devrait être finalisée au début du deuxième trimestre 2015.
Elle permettra à la société de se recentrer sur les logiciels et bases de données pour les professionnels de santé et compagnies d’assurance santé, ainsi que sur ses activités à forte croissance telles que l’e-business, l’e-collaboration et l’externalisation de la paie et des ressources humaines.
Pour 2014, Cegedim confirme ses objectifs, à savoir au minimum une stabilité de son chiffre d’affaires et de sa marge opérationnelle courante.