Alors que le rapprochement entre Sopra et Steria se poursuit et que la date de clôture de l’offre publique d’échange (fixée au 30 juillet) se rapproche, Steria vient de présenter des résultats semestriels bruts en forte croissance.
Le chiffre d’affaires atteint 940,8 millions d’euros, soit une croissance organique de 7,7%, pour un résultat opérationnel de 33,8 millions d’euros, en hausse de 17,6% grâce à la forte dynamique constatée eu Royaume-Uni et en Scandinavie.
En revanche, grevé par la hausse des impôts et par les minoritaires, le bénéfice net part du groupe s’effondre à 0,9 millions d’euros contre 7,4 millions d’euros en 2013.
En données courantes, le bénéfice net atteint cependant 14,4 millions d’euros (20,6 millions d’euros en 2013).
En France, le chiffre d’affaires a reculé de 3,7% à 268,4 millions d’euros (dont 132,4 millions au titre du second trimestre), impacté par les mauvais résultats des secteur publics (notamment par la suspension de l’application de l’Ecotaxe) et des télécommunications et ce malgré la croissance de l’activité dans les secteurs bancaire (+6%) et de l’énergie (+4%). Hors effet Ecotaxe, la décroissance aurait été de -0,3%.
A l’étranger on note une forte baisse de l’activité en Allemagne (-8,4% à 108,9 millions d’euros) compensée par la forte hausse du chiffre d’affaires constatée au Royaume-Uni (+19,6% à 424,7 millions d’euros) et dans les autres pays d’Europe où la croissance atteint 11,1% (138,9 millions d’euros) grâce notamment au dynamisme des pays scandinaves.
La dette du groupe s’est réduite au cours du semestre, passant de 280,7 millions d’euros en 2013 à 260,2 millions d’euros.
Se basant sur ces résultats et sur les perspectives du second semestre, Steria vise pour l’ensemble de l’exercice une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre 6% et 8% et une augmentation de la marge opérationnelle de l’ordre de 10%.
Au moment où ces résultats tombaient, Sopra annonçait à son tour ses chiffres semestriels. Le chiffre d’affaires gagne 4,5% à 722,5 millions d’euros. Le résultat opérationnel augmente de 6,2% à 52,2 millions d’euros tandis que le bénéfice net part du groupe grimpe de 7,6% à 22,2 millions d’euros.
Pour l’ensemble de l’exercice, Sopra table sur une croissance organique comprise entre 3% et 5%, sur une amélioration de sa marge opérationnelle et sur une dette comprise entre 130 et 160 millions d’euros.