Computacenter affiche pour le premier semestre un chiffre d’affaires de 1,43 milliard de livres (1,68 milliard d’euros), contre 1,42 milliard de livres un an plus tôt, ainsi qu’une perte de 4,3 millions de livres (5,07 millions d’euros), à comparer à un bénéfice de 20,8 millions de livres (24,50 millions d’euros) l’an dernier. En cause : des items exceptionnels qui alourdissent la barque à hauteur de 29,3 millions de livres. 

Des pertes d’exploitation sur trois contrats pour une valeur de 5,1 millions de livres (6,01 millions d’euros) ainsi que des prévisions de 10,7 millions de livres (12,61 millions d’euros) pour pertes d’exploitation futures concernant toujours ces trois contrats sont à mettre au débit de la filiale allemande (qui pèse environ 40% du chiffre d’affaires).

L’Hexagone n’est toutefois pas en reste avec des provisions pour dépréciation d’une valeur de 12,2 millions de livres (14,37 millions d’euros). Sans ces charges exceptionnelles, le bénéfice ajusté avant taxe aurait grimpé de 1,9% à 26,2 millions de livres (30,87 millions d’euros).

La filiale française, qui représente 16% du chiffre d’affaires (244,1 M€), est confrontée, comme le précise le communiqué de la société  » à une détérioration de ses performances commerciales « . La migration vers  l’ERP du groupe pèse également, du moins à court terme, sur les comptes de la filiale. Les facturations sont en recul de 11,5% plombées par le recul de 13,4% de la distribution. Les services limitent la casse à -1,6%. La perte d’exploitation atteint 4,6 M€.

Le CEO, Mike Norris, affiche un optimisme mesuré pour le semestre en cours.  » Je ne vois pas d’améliorations sous-jacente des activités commerciales en France mais nous constatons une amélioration des performances en grande-Bretagne et en Allemagne « , a déclaré ce dernier à Reuters.