Après l’Afdel, France Digitale, l’association d’intérêt général qui réunit les entrepreneurs et les investisseurs du numérique pour soutenir l’écosystème startups et promouvoir l’économie numérique auprès des

pouvoirs publics réagit à son tour à la mise hors la loi d’UberPop.

 » La question ne semble pas être de savoir si UberPop est légal ou non, mais de déterminer sous quelles conditions le service UberPop pourra devenir légal. La libéralisation de secteurs hyperégulés pour permettre leur disruption numérique et l’émergence de nouveaux modèles économiques et sociaux est inéluctable et bénéfique pour tous « , estime l’association qui souhaite alimenter le débat.

 » De nouveaux modèles économiques émergent, ils doivent respecter le cadre réglementaire et le cadre réglementaire doit leur permettre d’exister. Ne nous arc-boutons pas sur la peur et saisissons les formidables opportunités que le numérique constitue pour la France « , estiment Marie Ekeland (fondatrice du fonds de capital-risque Daphni) et Olivier Mathiot (co-fondateur et président de PriceMinister et business angel), co-présidents de France Digitale.

Ils considèrent toutefois logique que des conditions de formation, d’assurance et surtout de paiement de charges sociales et des impôts soient imposées à cette nouvelle forme de travail, dès lors qu’elle s’exerce dans le cadre d’une activité lucrative.  » Donc, oui à la disruption numérique et à l’émergence de nouveaux modèles dans le respect de certains principes d’équité, et plus généralement dans celui du cadre législatif et réglementaire « 

L’association condamne fermement les violences de la semaine dernière et regrette  » l’image déplorable que certains ont renvoyé de la France à l’étranger et les conséquences néfastes pour l’attractivité du territoire « .