Lors de la cérémonie des vœux de l’Afdel, la ministre chargée de l’Economie numérique a confirmé sa volonté de créer une filière Big Data dans le cadre du futur quartier numérique de la capitale.

A l’occasion de la cérémonie des vœux de l’Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), qui se tenait hier soir à Paris, Fleur Pellerin a annoncé la création d’une filière Big Data en France, dans le cadre de Paris Capitale du numérique, le projet de quartier technologique qui doit être installé à Paris ou dans ses environs. « Je souhaite une réflexion sur la création d’une filière structurée sur le Big Data, capable d’attirer les investissements étrangers », a expliqué la ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, qui a chargé l’Afdel de cette mission.

Fleur Pellerin ambassadrice de France Inc.


Comme pour Paris Capitale du numérique dans son ensemble, la ministre a demandé à Tariq Krim, le fondateur des sociétés Netvibes et Jolicloud, d’identifier les talents émergents sur le Big Data. Cette structuration des forces numériques vise avant tout à leur donner de la visibilité auprès des décideurs économiques et investisseurs étrangers. Renforcer l’attractivité du pays figure d’ailleurs parmi les missions confiées par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à Fleur Pellerin. Choisie pour faire connaître le Pacte de compétitivité français à l’étranger, la ministre a programmé des déplacements à Davos, en Asie du Sud-Est, au Japon et en Corée.


Avec le soutien de la Caisse des dépôts, l’objectif de Paris Capitale du numérique est de faire sortir de terre un quartier rassemblant l’enseignement supérieur, le monde de la recherche, des incubateurs, des pépinières de start-up, des fonds de capital risque ou encore des centres d’innovation de grandes entreprises. Plusieurs lieux sont pressentis pour héberger ce futur pôle : la zac Paris Rive gauche mais aussi Ivry, Evry ou la Seine-Saint-Denis. Le quartier doit démarrer ses activités dès 2014.

« Regroupez-vous »


Invitée par l’Afdel, une association d’éditeurs de logiciels créée en 2005 afin de faire entendre la voix spécifique de la profession – que les fondateurs de l’Afdel considéraient comme peu audible au sein de Syntec -, Fleur Pellerin a milité pour un regroupement des syndicats professionnels représentant le numérique en France. « Un rapprochement des organisations professionnelles, sur le modèle allemand, améliorerait le dialogue avec le gouvernement sur un sujet aussi décisif que la transition numérique de la France », a expliqué Fleur Pellerin. Les présidents de l’Afdel (Jamal Labed) et de Syntec Numérique, également présent lors de la soirée, ont pu discuter de ce sujet passionnant pendant le cocktail qui suivait le discours de la ministre…

 

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