Daniel Romani n’est plus ni aux commandes ni au capital de l’intégrateur et éditeur alsacien qu’il avait fondé en 1997. Il est définitivement sorti il y a environ un mois à l’occasion d’un second tour de table des investisseurs qui avaient déjà recapitalisé la société à la fin de l’année dernière.

L’actionnaire de référence est désormais OTC Asset Management, qui possède 59% du capital. Deux autres fonds (Sigma Gestion et Alsace Création) et un particulier détiennent le restant.

La direction générale de l’entreprise et la présidence du directoire a été confiée il y a quatre mois à Richard Ramos, ex-directeur général de Smart Technologies, passé par CMG-Sligos, Atos, 3Com, Lucent et Apple.

Cette recomposition actionnariale et managériale a été dictée par la situation financière tendue de l’entreprise qui s’était détériorée au cours des dernières années. Considéré un temps comme le premier intégrateur indépendant de la région Alsace, RBS a compté jusqu’à 170 collaborateurs à la fin des années 2000. Mais l’année dernière, la société a dû procéder à une recapitalisation de 1,7 M€. Une opération rapidement suivie de la cession de son activité Microsoft Dynamics (à Neos SDI) et de la vente de ses activités d’édition de logiciels de mobilité et de portails collaboratifs (à Divalto).

Avec un effectif stabilisé autour de 100 collaborateurs et une activité recentrée autour de l’intégration d’infrastructures et de l’édition d’une solution de gestion de contenu et e-commerce (RBS Change), la société vise cette année 24 M€ de chiffre d’affaires (contre 27 M€ en 2012).

Précision du 15/07/2013 : contrairement à ce que laissait entendre la première version de cet article, si Daniel Romani a bien quitté ses fonctions de président de l’entreprise, ses frères Claude et Dominique, qui sont simples salariés de l’entreprise, restent en fonction, respectivement aux postes de directeur des achats et d’ingénieur commercial.