Tech Data vient de publier les résultats du premier trimestre de son exercice 2016 décalé. Le chiffre d’affaires recule de 12% sur un an à 5,9 milliards de dollars. A taux de change constants, il progresse en

revanche de 2%.

Le grossiste, dont le chiffre d’affaires européen pèse 60% des résultats du groupe, affiche une belle croissance sur le Vieux Continent, du moins à taux de change constants, puisqu’elle est de 5%. La hausse du dollar fait toutefois chuter le chiffre d’affaires de 12% à 3,5 milliards de dollars.

En revanche, le bénéfice net non-GAAP enregistré de ce côté-ci de l’Atlantique est de 29,6 millions, ou 0,83% des ventes, à comparer à 23,8 millions de dollars, ou 0,56% des ventes, il y a un an.
 » La région a très bien réussi au cours du trimestre. La majorité des régions commerciales ont affiché de meilleures ventes en monnaies locales. L’Espagne et l’Italie se distinguent par des progressions à deux chiffres et la France affiche également une belle croissance « , s’est félicité le directeur financier, Jeff Howells, au cours du conférence téléphonique retranscrite par le site Seeking Alpha.
Le CFO a ensuite précisé que tous les marchés européens avaient dépassé les prévisions.

Par contre, le marché américain (40% du CA) enregistre à la fois une baisse de ses ventes de 6% (de 1% à taux de change constants) à 2,3 milliards de dollars et un recul de près de 18% du bénéfice net à 24,4 millions de dollars, ou 1,04% des ventes.

En termes GAAP, le bénéfice net global s’établit à 51,3 millions de dollars, ou 1,39 dollar par action, versus 13,5 millions de dollars, ou 0,35 dollar par action, un an plus tôt.

Le grossiste a engrangé 103 millions de dollars de ses opérations au cours du trimestre.

Pour le second trimestre qui s’étend jusqu’au 31 juillet prochain, Tech Data table sur une baisse de chiffre d’affaires située entre 1 et 5% en Amérique et sur une croissance des revenus d’environ 5% en monnaies locales sur le continent européen.
Ces chiffres tiennent compte de la baisse de revenus imputable à la fermeture de filiales au Chili, au Pérou et en Uruguay.