SAP vient de publier ses résultats du second trimestre. Le chiffre d’affaires progresse de 20% (8% à périmètre constant) pour atteindre 4,97 milliards d’euros. Le profit opérationnel grimpe de 13% (1% à périmètre constant) et totalise 701 millions d’euros.

Notamment pénalisé par la hausse du taux d’imposition, le bénéfice net (IFRS) recule en revanche de 16% à 469 millions d’euros.

Ce résultat est marqué par la très forte progression du Cloud : +129% !), les souscriptions et le support cloud générant 552 millions d’euros, contre 241 millions d’euros un an auparavant. Les revenus provenant des licences et du support traditionnel progressent quant à eux de 13% à 3,51 milliards d’euros.

Le moteur du cloud se trouve en Amérique du Nord où la progression est de 141%. Elle est de 138% dans la région Asie/Pacifique/Japon. Elle est plus modeste en région EMEA où elle atteint tout de même 94%. En France, elle est de 90%.

Autre motif de satisfaction pour l’éditeur allemand : Hana. A l’issue du trimestre, le nombre de clients de la base de données en mémoire était de 7.200, soit le double des 3.600 clients enregistrés un an auparavant. Plus de 900 d’entre eux ont été gagnés au cours du trimestre.

Dans l’Hexagone, le chiffre d’affaires généré par Hana a augmenté de 49%. Et 90% des 104 nouveaux clients enregistrés au cours du trimestre ont été conquis par le moteur in-memory si l’on en croit nos confrères qui ont assisté au point presse organisé par le patron de SAP France, Henri Van Der Vaeren.

Le cash flow opérationnel a grimpé de 8% en un an pour atteindre 2,78 milliards d’euros. Au 30 juin, SAP disposait de 4,18 milliards d’euros en numéraire, équivalent numéraire et investissements.

Pour l’ensemble de l’exercice actuel, l’éditeur table sur un chiffre d’affaires non-IFRS en progression de 8 à 10% par rapport aux 14,33 milliards engrangés en 2014. Il envisage un profit opérationnel non-IFRS de 5,6 à 5,9 milliards d’euros.