La hausse du dollar n’a pas empêché Red Hat d’annoncer des résultats trimestriels et annuels en forte hausse.  Une hausse supérieure aux attentes des analystes. Ces derniers tablaient pour le quatrième

trimestre sur un revenu de 456,5 millions de dollars. Or ce dernier a grimpé de 16% en dollars et de 22% à cours de change constant pour atteindre 464 millions de dollars.
L’éditeur enregistre ainsi son 52ème trimestre consécutif de hausse.

Avec 405 millions de dollars engrangés au cours de la période, les souscriptions ont connu une progression quasiment identique.

Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires s’établit à 1,79 milliard de dollars, en hausse de 17% en dollars et de 19% à cours de change constant. Là progression est comparable pour les souscriptions qui représentent 1,56 milliard de dollars.

Côté bénéfice (GAAP), la hausse est plus mesurée puisqu’elle est d’un peu moins de 7% sur le quatrième trimestre par rapport à l’année précédente pour atteindre 48 millions de dollars, soit un bénéfice par action diluée de 0,26 dollar. En termes non-GAAP, le bénéfice est de 81 millions de dollars, soit un BPA de 0,43 dollar, contre 79 millions de dollars et un BPA de 0,42 dollar un an plus tôt.

Sur l’ensemble de l’exercice, le bénéfice net GAAP s’établit à 180 millions de dollars, soit un bénéfice par action diluée  de 0,95 dollar, contre 178 millions de dollars et un BPA de 0,93 dollar en 2013. Sur une base non-GAAP, le bénéfice est de 303 millions de dollars, ou 1,60 dollar par action diluée, à comparer aux 285 millions de dollars, ou 1,49 dollar, de l’exercice précédent.

Le cash flow opérationnel a totalisé 217 millions de dollars au quatrième trimestre et 623 millions de dollars sur l’ensemble de l’année.

Au 31 décembre la société disposait de 1,81 milliard de dollars en numéraire et investissements. Le backlog atteignait à cette date 1,86 milliard de dollars (+19%).

Pour le trimestre en cours Red Hat table sur un chiffre d’affaires de 469 à 474 millions de dollars et un bénéfice par action de 41 cents. Ces chiffres sont grosso modo en ligne avec ceux des analystes.