Quand on écoute Sundar Pichai, Vice-président senior, Produits, parler des développements en cours et à venir chez Google, on mesure l’étendue couverte désormais par la firme de Mountain View.

 

Parti du problème simple dans son énoncé mais complexe dans sa mise en œuvre, la recherche sur Internet, Google a tardé un peu à venir au monde du mobile mais en est aujourd’hui un des leaders incontesté avec Android, le système d’exploitation standard du mobile aujourd’hui avec près de 1,5 milliard de terminaux motorisés par ce logiciel. Pour Android en particulier mais pour l’ensemble de ses projets, Google adopte une approche de plate-forme ouverte sur laquelle peuvent se connecté des partenaires. Évidemment, le plus le mieux. Le Senior Vice President a rappelé qu’avec Android Google visait tous types de « form factors », du mobile d’entrée de gamme à la voiture en passant par nombre d’objets connectés.

« Nous ne concevons pas le mobile comme un téléphone mais plutôt comme un système informatique performant » explique Sundar Pichai, « qui fonctionne de manière complémentaire avec le cloud pour supporter des services de plus en plus nombreux. Prenez le service de translation. Il n’y pas si longtemps, il fallait un PC puissant pour mettre en œuvre une telle application. Aujourd’hui, on peut la lancer à partir d’un mobile d’entrée de gamme et la faire tourner sur le cloud ».

Le problème pour la diffusion de toutes applications basées sur une indispensable connectivité qui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, n’est pas le cas le plus fréquent car il existe de nombreuses zones sur le globe qui ne sont pas connectés. Pour Google c’est donc un problème à la diffusion de ses services et donc du développement de ses revenus.

D’où les différents projets Link, Loon et Titan lancé par Google. Avec le « Project Link », Google veut créer une infrastructure de fibres optiques afin de connecter les pays en voie de développement qui ne disposent pas d’une connexion fiable et rapide. Les câbles seront reliés aux « nœuds » connectant les continents du globe. Ils serviront alors de points d’attache aux opérateurs et fournisseurs locaux leur permettant de déployer, agrandir et améliorer la fiabilité de leur propre réseau. Le premier raccordement a été réalisé dans la capitale d’Ouganda, à Kampala.

Issu du laboratoire de recherches secret Google X Lab, le projet Loon vise à développer l’accès à l’Internet dans les zones les plus reculées de la planète par le biais de ballons d’une quinzaine de mètres de diamètre, flotte à une vingtaine de kilomètres d’altitude (soit deux fois plus haut que les avions de ligne) et permet une connexion sur 40 kilomètres autour de lui, avec des débits équivalents à de la 3G. La première expérimentation a été réalisée en Nouvelle Zélande il y a deux ans. « Au début, nous n’arrivions pas à faire rester un ballon dans la stratosphère plus que quelques jours, rappelait Sundar Pichai. Aujourd’hui, la majorité de nos ballons restent en l’air plus de 6 mois ce qui permet d’envisager un développement à large échelle. »

Troisième projet, aussi fou que les deux premiers, Titan est issu du rachat de la compagnie éponyme l’année dernière (Facebook avait essayé d’acheter l’entreprise). Il s’agit de drones qui sont mus par des panneaux solaires et qui permettront, comme les ballons du projet Loon, de proposer des connexions Internet dans des endroits reculés. Sundar Pichar a indiqué que les premiers essais étaient prévus un peu plus tard dans l’année.

A la question de savoir, si Google allait travailler avec Facebook qui s’intéresse également au développement de la connectivité, Sundar Pichar a.… Lire la suite sur InformatiqueNews

 

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