Google va mieux récompenser ses partenaires les plus impliqués. Mais pour cela, l’éditeur va réduire le nombre de ses certifiés. Son programme PME va être transformé en un programme d’apporteurs d’affaires.


Conformément à ce que beaucoup craignaient, Google va bien réduire le nombre de ses partenaires bénéficiant de son plus haut niveau d’accréditation. L’éditeur entend revenir à une cinquantaine de tier one au niveau mondial (le nouveau nom pour les premiers) et à deux en France au lieu de quatre. Les noms des deux heureux élus ne sera officiel que dans un mois mais, selon toute probabilité, il devrait s’agir de Revevol et gPartner. En revanche, Cirruseo, qui venait d’obtenir le label premier (janvier 2014), et Sword ne devraient pas être éligibles dans un premier temps. Ils conserveront toutefois leur statut premier encore un an.

Mieux rémunérer la performance

Une information que Xavier Colin, channel manager de Google France, ne souhaite pas valider. Mais il confirme un surcroît de sélectivité justifié par la volonté de lutter contre la guerre des prix et de mieux rémunérer la performance. Les partenaires tier one verront notamment leurs remises passer de 20% à 30% sur son offre d’entreprise Apps for Work. Ils bénéficieront également d’un meilleur suivi, de plus de budget marketing, etc. « Google limite le nombre de ses partenaires premier car il entend investir sur eux », explique Xavier Colin.

Les partenaires tier two continueront néanmoins de percevoir une remise de 20% et certains seront même suivis en direct afin de les aider à évoluer à terme vers le statut tier one. Ils devront pour cela atteindre des prérequis définis sur un certain nombre de critères (seuil de chiffre d’affaires, taux de croissance, investissement sur la marque…).

Capgemini, Ysance, Sfeir, SCC et Econocom désormais au nombre des partenaires

Les évolutions du programme partenaire ne s’arrêtent pas là. Le programme dédié aux partenaires PME va se transformer en un programme d’apporteurs d’affaires. Les partenaires recevront 10 dollars par opportunité d’affaire qualifiée mais ne pourront plus bénéficier d’un régime contractuel, Google préférant se concentrer sur ses partenaires les plus importants.

Néanmoins, il ne faut pas voir dans ces mesures une volonté de réduire le nombre de partenaires mais plutôt un investissement, selon Xavier Colin. Il précise au passage que Google est plutôt dans une dynamique d’ouverture à de nouveaux partenaires, liée notamment à l’essor de ses offres Cloud Platform (infrastructures sous forme de services) et Chromebook (terminaux). Et de citer plusieurs partenaires biens connus ayant officiellement rejoint son écosystème au cours des derniers mois : Capgemini, Ysance, Sfeir, SCC et Econocom.