Microsoft respire. L’éditeur a en effet publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes. Le chiffre d’affaires du premier trimestre de son exercice décalé a ainsi bondi de 25% à 23,2 milliards de dollars.

C’est 1,2 milliard de plus que ce qu’espérait Wall Street.

La hausse est notable sur presque tous les fronts. Les souscriptions d’Office 365 (versions Home et Personnal) ont grimpé de 25% en un an pour atteindre  7 millions d’abonnés. On note également de fortes progressions du côté des services cloud professionnels (+128%, grâce encore une fois à Office 365) et des consoles Xbox (+102%).

La Surface 3 a généré pour sa part 908 millions de dollars, ce qui laisse supposer qu’un million d’exemplaires ont été vendus. C’est un progrès notable même si on est encore loin des 12 millions d’iPad livrés sur la période.

Les ventes de Nokia ont quant à elles généré 2,6 milliards de dollars grâce notamment aux 9,3 millions de Lumia écoulés (pour environ 43 millions de features phones). Au cours du trimestre précédent (réduit à 9 semaines en vertu de la date d’intégration de Nokia), les smartphones avaient rapporté 2,0 milliards de dollars. Cela signifie grosso modo une croissance nulle d’un trimestre sur l’autre.

En revanche, les ventes de licences OEM et consommateurs (qui englobent Windows) ont reculé de 6% en un an à 4,1 milliards de dollars.

Autre point noir, affectée notamment par les charges de restructuration de 1,14 milliard de dollars relatives à l’intégration de Nokia et à la suppression de 18.000 postes, la marge opérationnelle est passée depuis un an de 34,2% à 25,2%.
Sans ces charges elle s’établirait à 30,1%.

Le bénéfice net baisse donc logiquement de plus de 13% à 4,54 milliards de dollars, soit 0,54 dollar par action diluée. C’est malgré tout 10% de plus que ce que les analystes attendaient.