Devant la pression de plus en plus forte d’Elliott Management, Riverbed va réduire ses coûts et va explorer de nouvelles options stratégiques et financières. Ce plan intervient quelques jours après que

le fonds activiste ait déposé une nouvelle offre de rachat du spécialiste de l’optimisation des infrastructures informatiques au prix de 21 dollars l’action, un prix équivalent à celui de la précédente tentative d’OPA lancée en février dernier. Il s’agit du troisième assaut du hedge fund contre l’entreprise californienne.

Devant les refus réitérés de cette dernière de se laisser avaler, le fonds de Paul Singer avait mis en ligne cette semaine un site baptisé RepairRiverbed.com, détaillant selon CRN,  » une longue histoire de promesses non tenues et de résultats insuffisants « . Vérification faite, ce tir a boulets rouge n’apparaît plus sur le site. Il est remplacé par un communiqué de presse annonçant la nouvelle offre de rachat.  » Nous louons le conseil d’administration pour avoir initié un examen stratégique et sommes sûrs que Riverbed est une entreprise formidable avec des produits à forte valeur ajoutée pour les clients « , peut-on lire également dans le document. Pique ironique ou rétropédalage ?

Le plan d’économie annoncé – mais non détaillé – par Riverbed vise à réduire les coûts d’environ 20 à 25 millions de dollars par an et à augmenter la marge opérationnelle de 1 à 2 points. Il devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année.  » Nous espérons que ces actions nous permettront de délivrer plus de valeur à nos actionnaires tout en continuant à proposer les produits et le support attendus par nos clients « , explique dans un communiqué le CEO de Riverbed, Jerry Kennelly.

L’examen de nouvelles options stratégiques n’est quant à lui pas soumis à un calendrier précis.

Riverbed a annoncé cette semaine qu’il s’attendait à un chiffre d’affaires situé entre 276 et 277 millions de dollars au titre du troisième trimestre, nettement en dessous des prévisions de 285 à 291 millions de dollars. L’entreprise impute ces résultats décevants à une croissance plus lente que prévue de ses solutions d’optimisation WAN et de ses contrôleurs de mise à disposition d’applications virtuelles.