Après une première vague de licenciements qui a touché 13.000 personnes – essentiellement d’ex-collaborateurs de Nokia qui ont rejoint l’éditeur après le rachat de la division mobile du Finlandais et des employés de l’Operating Systemes Group – Microsoft s’apprêterait à lancer rapidement un second plan de départs.

Comme le premier, il s’inscrirait dans le vaste plan de réduction des effectifs de 18.000 personnes annoncés par Satya Nadella en juillet dernier.
Toutes les divisions seraient cette fois-ci concernées.

C’est ce que révèle Mary Jo Fowley, une journaliste de ZDnet généralement bien informée – qui a recueilli ces informations auprès d’officiels de Redmond. Ces derniers n’ont toutefois pas indiqué quel serait le nombre exact de ces départs.

Si l’on en croit différents partenaires américains de l’éditeur qui se sont confiés cette fois à CRN, la division SMS&P (Small and Midmarket Solutions & Partners – PME/PMI et Partenaires dans l’Hexagone), dont certaines fonctions se chevauchent avec celles de l’Enterprise Partner Group, serait affectée. Plusieurs de ces partenaires ont notamment indiqué que leurs interlocuteurs au sein de la division avaient rejoint d’autres entités ou quitté la société. C’est notamment le cas vice-président mondial SMS&P, Geoff Nyheim, qui a vidé les lieux le mois dernier après 22 ans de présence chez l’éditeur.

 » Il s’agit d’un marché (ndlr : celui des PME/PMI) que Microsoft voudrait faire migrer massivement vers le cloud, ce qui lui permettrait de se passer du modèle actuel – et historique – basé sur des ressources support « , a déclaré un partenaire sous couvert d’anonymat.  » Ils ont une présence dans le commerce de détail pour du support à l’achat et souhaitent désormais délivrer les services via les VARs. « 

Approché par nos confrères de CRN, Microsoft a refusé de commenter ces informations.

Mise à jour : Microsoft a finalement confirmé au cours de la journée une vague de 2.100 licenciements supplémentaires qui se traduira notamment par la fermeture de son centre R&D de la Silicon Valley.