Voici deux semaines, Red Hat annonçait le départ de son directeur technique, Brian Stevens après 12 ans de bons et loyaux services. Selon certains collaborateurs de l’éditeur open source, une mésentente entre celui-ci

et le  président en charge des produits et des technologies, Paul Cornier, était à l’origine de ce départ.
D’après d’autres sources, le CTO désespérait en fait de réaliser un jour son voeu : devenir CEO de l’entreprise.

Quoi qu’il en soit, il apparaît que ce technicien hors pair avait assuré ses arrières.
On apprend en effet sur sa page LinkedIn qu’il vient de rejoindre Google en tant que vice-président en charge des plateformes cloud et qu’il est basé dans la région de Boston, probablement à Cambridge (Massachusetts) ou la firme californienne possède un important  » hub  » d’ingénierie.

C’est donc un spécialiste de la technologie rivale OpenStack, mais aussi un partenaire Red Hat (la composante IaaS de Google Cloud Platform, Compute Engine, supporte les distributions Linux dont celle de l’éditeur, RHEL) qui rejoint le géant de Mountain View. Un géant qui compte bien tailler des croupières à Amazon.

Pour y arriver il déploie toute une stratégie de séduction.
La firme de Montain View  offre ainsi désormais aux startups 100.000 dollars de crédit – valable un an – pour l’utilisation d’outils et services hébergés sur sa plateforme de développement cloud. Pour pouvoir en bénéficier, les jeunes pousses doivent toutefois être supportées par un incubateur, un accélérateur ou un fonds de capital-risque.