Pour illustrer l’avancée de la virtualisation en France, Vmware, lors de sa messe annuelle, a montré  différents usages de ses outils dans quatre firmes : La société Générale, l’entreprise de transport Gefco, les services de la DILA et une caisse de retraite, l’IRCEM.

L’IRCEM est une caisse de protection sociale et de retraite qui s’occupe de plusieurs millions de retraités et de services à la personne. Ses services reposent depuis peu sur un service informatique « virtualisé » reposant principalement sur 250 serveurs X86. Elle gère une petite partie du système d’information de la retraite complémentaire.

Ce service doit rester en relation permanente avec différents partenaires (CNAV, ACOSS, Pôle Emploi, GIP info retraite, GIP MDS, concentrateurs de paie…), un enjeu comptable énorme et pariculièrement complexe. L’ensemble a connu de nombreuses modifications et son organisation reste en perpétuelle évolution. La direction informatique vient d’installer pour ses postes clients distants l’offre VDI de Vmware, View. Elle prévoit la mise en service de 650 tablettes avec l’aide des produits Airwatch, une firme rachetée par Vmware en janvier. Le pilotage s’effectue actuellement via vCenter. La DI du groupe a mis au point un modèle de posts client « ouvert » qui permet à certains employés de travailler de chez eux. L’Ircem aurait ainsi  réduit de 20 % ses coûts de gestion des postes de travail, notamment grâce à une maintenance réduite.

 La Dila pourrait servir  de modèle à l’état

La structure qui regroupe les directions de la documentation française et des journaux officiels, a modernisé son système d’information en le virtualisant, selon le grand projet du Gcloud (IaaS et Paas), le cloud du gouvernement. L’objectif était pour la DILA de « disposer d’une architecture capable d’allouer dynamiquement des ressources aux endroits et aux moments nécessaires. Il nous fallait aussi pouvoir modifier des services documents à 22 heures des textes prévus pour une publication au JO le lendemain à 6 heures, la dématérialisation du JO ayant déjà permis pas mal d’évolutions » précisait Jean-François Amokrane, DSI de la DILA.

Le projet actuel été réalisé avec VCloud suite et pourrait servir d’exemple la DISIC (la direction interministérielle des systèmes d’information) pour passer « à une échelle supérieure ». Le DSI de ce service de l’état ajoutait que la conduite du changement a mené à deux transformations principale : la refonte des processus et la redéfinition des fiches de poste relatif à l’exercice des métiers ». Une évolution qui risque de se heurter à l’immobilisme habituel des syndicats.
Pour en savoir plus : http://www.modernisation.gouv.fr/le-sgmap/organisation/la-disic

Gefco repose sur les clouds

Le transporteur Gefco était représenté par son intégrateur Cap Gemini qui est resté été plus discret « je ne vais pas vous parler de logistique et de transport pour les grands acteurs de l’automobile. Gefco approvisionne pièces détachées la plupart des grands constructeurs

présents en Europe (Peugeot, General Motors, Renault, Toyota…) qui ne peuvent supporter le moindre retard. L’entreprise qui travaille sur des dizaines de sites en europe dispose d’une infrastructure internationale et fait confiance à VCloud director. Elle s’adapte en permanence aux requêtes immédiates de ses clients

 La banque d’affaire SGCIB veut éviter le shadow IT

Carlos Gonçalves, le DSI de SGCIB (Société Générale Corporate & investment banking), la banque d’affaire de la SG, expliquait que la virtualisation était le résultat d’une lente évolution vers le cloud liée aux besoins de fournir l’informatique comme un service. La banque d’affaire dispose désormais d’un catalogue de services logiciels (IaaS) et de plate forme à a demande (PaaS). L’autre objectif  avec le cloud avait été de rapprocher les besoins des utilisateurs des personnes en charge des développements. Et pour cela, elle a créer des plates forme de travail à la volée, ce qui a permit une plus grande souplesse et une simplification des rapports entre les métiers et la DSI. Un bon moyen de lutter contre le « shadow IT » qui favorise le développement d’applications dans le cloud, des applications parallèles à celles déjà existantes et qui finalement couteraient souvent plus cheres que celles conçues en interne.

Une offre de Cloud Hybride bientôt disponible en France

Jean Pierre Brulard, le directeur Europe de Vmware, a mis l‘emphase sur les nouvelles offres vCloud Hybrid Service (vCHS). Elle permet d’administrer à la fois l’infrastructure virtualisée propre à l’entreprise et celle du cloud public offerte par Vmware. Ce service n’est encore uniquement accessible qu’à partir un centre de données installé en Angleterre. Mais ce service devrait être installé dans de nouvelles infrastructures localisées en France et en Allemagne d’ici la fin de l’année. Au départ le projet devait reposer simplement une offre d’hébergement installée dans un centre géré par Equinix mais la proposition est entrain d’évoluer pour être, peut être revendue par un grand opérateur. Une formule sera sûrement déclinée en différentes formules

Interrogé sur le développement des outils NSX la virtualisation des réseaux, le directeur de la faillie française, Hervé Uzan précisait que des premiers tests étaient en cours déjà actuellement. Le produit lancé en Septembre dernier connaît un succés d’estime mais tarde à etre déployé à grande échelle.

 Une étude sur les projets informatiques montre les raisons du Shadow IT

Enfin ,VmWare montrait grâce une étude menée par Vanson Bourne qu’il fallait attendre 5 mois minimum en France, six mois dans le reste de l’Europe avant qu’un projet informatique soit réellment démarré, un délai a priori néfaste à la compétitivité de l’entreprise.

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