L’éditeur de solutions de gestion annonce le rachat des offres mobilité et portails collaboratifs de l’intégrateur alsacien RBS. Des acquisitions qualifiées de pépites qui devraient lui apporter de puissants différenciateurs.

Divalto se dote des outils de mobilité et de portails collaboratifs qui faisaient défaut à son ERP en rachetant les logiciels RBS Moby et RBS Agiléo à l’intégrateur alsacien RBS. Rebaptisé DS-mobiléo, le premier équipe les forces nomades (commerciaux, livreurs, techniciens) d’une centaine de clients parmi lesquels la région Alsace, le port de Paris, la ville de Meudon, Groupama, la Compagnie aérienne Corsair… Il permet d’accéder au système d’information de l’entreprise en situation de mobilité que ce soit en mode connecté ou non.

Une offre que Thierry Meynlé, président de Divalto considère comme unique sur le marché et qui, à l’heure où la problématique de l’équipement des nomade se pose pour toutes les entreprises, est de nature à procurer à l’éditeur un avantage décisif face à ses concurrents. « Le sujet est vraiment stratégique pour nous, surtout quand on sait que l’absence de fonctionnalités évoluées de mobilité est bien souvent la principale raison qu’invoquent les clients lorsqu’il nous arrive de perdre des appels d’offres », souligne-t-il.

Quant à Agiléo, il répond également à un besoin souvent exprimé par les clients de disposer d’outils collaboratifs et de gestion de processus. Agiléo remplacera à terme l’offre V-Doc, avec lequel l’éditeur avait signé un accord OEM.

Avec cette acquisition, effective depuis début février (et dont le montant n’a pas été communiqué), Divalto hérite d’une équipe de 21 personnes (essentiellement R&D), dont l’ex-directeur marketing de RBS, Christian Dhinaut, qui rejoint la société en tant que directeur de la stratégie produits. Cela porte à 150 personnes l’effectif global de l’éditeur. À noter que les deux sociétés se connaissent bien, leur sièges sociaux se trouvant dans la même rue.

De conception ouverte, Mobiléo et Agiléo, s’interfacent déjà avec la plupart des ERP du marché mais il n’existe aucun exemple de client les faisant tourner avec Divalto. Le premier objectif de l’éditeur est donc d’intégrer en natif ces offres à son intégré de gestion. Un chantier qui devrait être achevé fin mars.

Seconde étape, Divalto va s’efforcer de constituer un véritable écosystème autour de ces offres. C’est précisémment ce que RBS a échoué à faire alors que c’était une de ses priorités affichées depuis plusieurs années. À ce jour, le seul partenaire relayant effectivement son offre est Hub One. Divalto compte s’appuyer sur son écosystème existant mais également recruter de nouveaux partenaires, notamment des éditeurs verticaux. « Nous sommes mêmes prêts à travailler avec nos concurrents si leurs clients le leur demandent », prévient sérieusement Thierry Meynlé.

Mobiléo et Agiléo ne représentent qu’environ 5% du chiffre d’affaires 2012 de Divalto (soit 700.000 € sur 13,5 M€) mais l’éditeur espère bien qu’ils atteindront rapidement 15% à 20% de ses revenus.