Plus de 98.000 électeurs de l’Unité Économique et Sociale (UES) d’Orange étaient invités à élire leurs représentants du personnel : les membres des comités d’établissement (CE), les délégués du personnel et pour

les fonctionnaires, les représentants dans les commissions administratives paritaires.

Avec 24,12% des suffrages, c’est la CFDT qui sort vainqueur d’un scrutin pour lequel le taux de participation était de 73,82% (contre 73,68% en 2011). Elle augmente de 2,27 points son score précédent.
Elle coiffe ainsi la CGT qui recule de 3,18 points à 19,56%.

Sud, qui perd un peu plus d’un point avec 17,51% des voix occupe toujours la troisième place et devance la CFE-CGC qui progresse de 1,44 point à 16,18%.

FO de son côté gagne près d’un point avec 14,97% des suffrages. 

La CFTC réduit son ancrage en passant de 7,79% des voix en 2011 à 6,48% des suffrages aujourd’hui.

En 2007, avant la grande vague de suicides qui a affecté l’opérateur, la CGT et Sud pesaient 52,4% des vois contre 37,07% aujourd’hui.

« Le niveau de participation et le résultat confirment la qualité et la vitalité du dialogue social engagé dans l’entreprise depuis la crise sociale de 2009 », estime dans un communiqué le directeur général adjoint du groupe en charge des relations humaines, Bruno Mettling.

De son côté, le président de la CFE-CGC Orange, Sébastien Crozier, a fait savoir à l’AFP que 5 à 7% des personnes n’avaient pas pu voter à cause de défaillances techniques – notamment des pannes de serveurs – intervenues lors du vote électronique. Mettant en cause un nouveau prestataire, il n’a pas exclu que le scrutin soit invalidé.