L’envol des ventes de la plateforme de stockage unifiée Data Ontap (+163% sur l’ensemble de l’année) et des systèmes FAS 100% Flash (+260%) n’a pas réussi à compenser le décrochage des autres offres

en général et des ventes OEM en particulier.

NetApp enregistre ainsi un sixième trimestre consécutif de baisse, Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre de son exercice 2015 décalé (clos le 24 avril) a reculé de 7% à 1,54 milliard de dollars. Le bénéfice net GAAP atteint 134,9 millions de dollars, ou 43 cents par action, contre 197 millions de dollars, ou 59 cents par action, l’an dernier, soit une baisse de 31,5%. Sur une base non-GAAP, le bénéfice net est de 202 millions de dollars, ou 0,65 cents par action, contre 284 millions de dollars, ou 84 cents par action, un an plus tôt (-29%).

Sur l’ensemble de l’exercice, le chiffre d’affaires atteint 6,12 milliards de dollars contre 6,33 milliards de dollars pour l’exercice 2014. Le bénéfice net GAAP est de 560 millions de dollars, ou 1,75 dollar par action, contre 638 millions de dollars, ou 1,83 dollar par action, un an plus tôt. Sur une base non-GAAP, on obtient respectivement 865 millions de dollars et 2,70 dollars par action, contre 968 millions de dollars et 2,78 dollars par action pour l’exercice 2014.

 » Nous ne sommes pas satisfaits des résultats de notre quatrième trimestre et nous prendrons des mesures concrètes pour mener NetApp vers une nouvelle ère de croissance « , commente Tom Georgens dans un communiqué.

Des perspectives peu réjouissantes

On comprend la contrariété du CEO de la firme de Sunnyvale. D’autant que les perspectives ne sont pas particulièrement réjouissantes pour le trimestre en cours. Le chiffre d’affaires attendu se situe en effet entre 1,275 et 1,375 milliard de dollars, pour un bénéfice non-GAAP de 20 à 25 cents par action. On est nettement en dessous des prévisions des analystes qui tablaient sur un chiffre d’affaires de 1,46 milliards de dollars et un bénéfice par action de 59 cents.

Une des premières mesures concrètes prises par la direction est la suppression de 500 postes supplémentaires (l’entreprise a rayé 600 salariés de ses effectifs l’an dernier). Les charges de ces licenciements, estimées entre 25 et 35 millions de dollars, seront absorbées par les résultats du premier trimestre. C’est pourquoi la société prévoit pour la période une perte GAAP de 6 à 11 cents par action.

Le mois dernier, nos confrères de TheRegister, qui s’appuyaient sur des sources internes à l’entreprise, envisageaient le départ de 4.000 salariés cette année. Ces 500 suppressions de poste ne seraient-elles qu’une première salve ?