Alors que le rachat d’Alcatel-Lucent par Nokia continue à faire couler beaucoup d’encre, Ericsson publie ses résultats du premier trimestre, rappelant ainsi qu’il est encore (mais pour combien de temps ?) le numéro un

mondial des équipementiers télécoms.

La firme de Stockholm a vu ses ventes croître de 13% sur un an pour atteindre 53,5 milliards de couronnes suédoises (5,72 milliards d’euros). A périmètre comparable, on obtient en vérité un recul de 6%. Les affaires ont en effet été affectées par une faible activité haut débit mobile sur le marché nord-américain.

Celte faible activité affecte également la marge brute qui recule à 35,4% contre 36,5 % au premier trimestre 2014. Cette dernière subit également l’impact des coûts de déploiement de la 4G en Chine, de l’augmentation des charges de restructuration et de la participation croissante des services professionnels au chiffre d’affaires; lesquels ont en effet bénéficié d’une demande mondiale continue. Ericsson a ainsi signé 27 contrats de services managés au cours du 1er trimestre, y compris  » un important contrat en Europe portant sur plusieurs pays « .

Le bénéfice d’exploitation s’élève à 2,1 milliards de couronnes (225 millions d’euros) contre 2,6 milliards de couronnes (278 milliards d’euros).

Si celui-ci a baissé comparé au 1er trimestre 2014, c’est principalement en raison d’une rentabilité plus faible sur le segment Réseaux dû au changement dans le mix d’activités et à une augmentation des charges d’exploitation.

Afin d’améliorer la rentabilité, Ericsson a mis en place un programme de réduction des coûts. Son ambition est de réaliser des économies annuelles de l’ordre de 9 milliards de couronnes suédoises (961 millions d’euros), avec plein effet courant 2017.

Dans le cadre de ce programme, le fabricant va notamment réduire de 850 le nombre de ses consultants en Suède. Ce chiffre s’ajoute aux 2.200 suppressions de postes annoncées le mois dernier.