A première vue, Lenovo vient de réaliser un excellent deuxième trimestre fiscal décalé. Le chiffre d’affaires progresse en un an de 7% à 10,5 milliards de dollars. De son côté, le bénéfice avant taxe bondit de 24%

à 329 millions de dollars, aboutissant à un bénéfice net de 262 millions de dollars, en hausse de 19%.

En y regardant de plus près, on constate toutefois deux réelles contre-performances. Tout d’abord celle des mobiles et tablettes –  13% du CA – dont les ventes en valeur reculent de 6% à 1,4 milliard de dollars, malgré la progression de 38% des livraisons de smartphones.

Les hausses des ventes de laptops (+05,%), qui avec 5,5 milliards de dollars représentent 52% du chiffre d’affaires, et surtout des desktops dont les revenus progressent de 11% à 3,0 milliards de dollars dans un marché en berne font mieux que rééquilibrer la balance.

Autre contre-performance, celle du marché chinois dont les revenus baissent de 2% à 3,8 milliards de dollars (36% du CA du groupe).

Le reste de la zone Asie/Pacifique se porte mieux puisqu’elle dégage un chiffre d’affaires de 1,6 milliard de dollars, en progression de 3%.

Les résultats sont plus mitigés en revanche pour la zone Amériques qui réalise un chiffre d’affaires stable de 2,1 milliards de dollars.

La meilleure performance est celle réalisée par la région EMEA dont le chiffre d’affaires bondit de 33% pour atteindre 3,0 milliards de dollars, soit une contribution de 29% au chiffre d’affaires global.

Notons que ces résultats ne tiennent pas compte, ni de l’acquisition des serveurs x86 d’IBM, consolidés à partir du 1er octobre, ni du rachat des smartphones Motorola, inclus dans le bilan depuis le 1er novembre.
Le prochain trimestre devait donc avoir une toute autre physionomie.