Sauf cataclysme de dernière minute, mercredi 1er octobre Lenovo sera propriétaire des serveurs x86 d’IBM. C’est ce qu’on fait savoir les deux entreprises dans un communiqué commun.

L’opération a reçu le feu vert des autorités compétentes aux Etats-Unis, en Chine, ainsi que de la Commission européenne.

Le prix final sera d’environ 2,1 milliards de dollars (1,8 milliards de dollars en cash et environ 280 millions de dollars en actions Lenovo), un montant inférieur aux 2,3 milliards de dollars annoncés initialement, la différence s’expliquant essentiellement par des différences d’inventaire.

Avec cette acquisition, qui comprend les System x, BladeCenter ainsi que les serveurs lames et commutateurs Flex System, les systèmes intégrés Flex, et les serveurs NeXtScale et iDataPlex, le fabricant chinois deviendra le numéro trois du marché des serveurs x86. Il récupère également les logiciels associés ainsi que l’activité maintenance des équipements.

Les équipes d’IBM concernées seront intégrées à l’Enterprise Business Group  (EBG) de Lenovo. Elles resteront dirigées par leur ancien patron, Adalio Sanchez, qui rapportera dorénavant à Gerry Smith, vice-président exécutif de Lenovo en charge de l’EBG.

De son côté, IBM conserve les mainframes System z, les Power Systems, les systèmes de stockage, les serveurs Flex à base de technologie Power ainsi que les appliances PureApplication et PureData.

L’accord prévoit par ailleurs que le fabricant chinois, fournira en OEM à IBM les équipements cédés. Il s’engage également à revendre certains matériels et logiciels de Big Blue, notamment les systèmes de stockage Storwize, les produits Linear Tape Open (LTO), les systèmes de stockage Flash, ou encore les offres Smart Cloud et General Parallel File System.

Dans le communiqué, le président et CEO de Lenovo, Yang Yuanqing, promet  » une transition en douceur aux clients IBM « .