Le concepteur de capteurs intelligents et connectés pour l’industrie Oceasoft annonce la signature d’une convention de partenariat avec la fondation Van Allen.

Celle-ci a été créée en novembre 2012, conjointement par l’Université de Montpellier et les industriels 3D Plus, Airbus Defence & Space, Intespace, et rejoint depuis 2014 par Zodiac Data Systems.

Grâce au mécénat d’entreprises et du grand public, la Fondation Van Allen soutient les projets de nanosatellites, avec l’accompagnement des plus grandes agences spatiales mondiales : le CNES (Centre National d’Etudes Spatial), l’ESA (Agence Spatiale Européenne) et le Jet Propulsion Laboratory (JPL/NASA).

A travers cette convention, Oceasoft ambitionne d’envoyer dans l’espace ses propres nanosatellites dédiés à la communication de ses capteurs intelligents et connectés. Jusqu’à 30.000 capteurs intelligents pourraient ainsi être connectés par nanosatellite, pour un coût estimé à 1 euro par mois et par capteur.

 » Les nanosatellites, 10 cm de côté, 1 kg et 1 watt de puissance d’émission, sont désormais économiquement accessibles pour une PME. En créant son propre réseau de nanosatellites, Oceasoft se doterait de moyens alternatifs de télécommunication. Les nanosatellites viendront compléter l’offre des opérateurs classiques GSM et celle des réseaux terrestres de communication à bas débit dédiés aux objets connectés, à l’image de Sigfox dont Oceasoft est partenaire « , explique dans un communiqué Laurent Rousseau, PDG d’Oceasoft.  » En disposant de ses propres nanosatellites, Oceasoft sera en mesure d’assurer la communication de ses capteurs quelle que soit leur position géographique sur terre. (…) Nos clients comme l’UNICEF ou l’OMS pourront ainsi être alertés en cas de problème. « 

Oceasoft ambitionne d’envoyer son premier nanosatellite d’ici à deux ans, sous réserve que la réservation sur l’un des lanceurs se confirme.

D’autres nanosatellites suivraient ensuite afin de créer une constellation offrant une large couverture, 24h/24 partout dans le monde.