A l’heure où le SaaS cs’impose sur le marché du logiciel, GE Capital Equipement Finance lance « FaaS » (Finance as a Service), une solution de location financière adaptée à ce marché. Les éditeurs de logiciels préservent ainsi leur fonds de roulement et assurent la fourniture d’applications ; le client final bénéficie de l’utilisation de l’application en ligne en contrepartie du versement d’une redevance.

La problématique pour les éditeurs dans ce nouveau business model : autrefois ils pouvaient reconnaître immédiatement leur revenu grâce aux ventes de licences et percevaient intégralité du paiement au moment de la vente. Avec un contrat SaaS, leurs revenus et leur trésorerie se retrouvent étalés dans la durée alors qu’ils ont besoin de liquidités pour assurer leur développement.

« FaaS » est une solution de location financière, c’est-à-dire que le client bénéficie d’un droit d’accès à l’application en contrepartie d’une redevance sur une durée déterminée. Le droit d’usage s’arrête au terme de la durée du contrat, et l’utilisateur pourra souscrire un nouveau contrat « FaaS » avec l’éditeur.
L’éditeur de logiciels, quant à lui, bénéficie immédiatement de l’intégralité du montant de la licence à la signature du contrat – financé par GE Capital.

« La transition des entreprises vers le mode SaaS amène les éditeurs de logiciels à revoir la gestion de leur trésorerie, » explique dans un communiqué Ralph Crockett, directeur Marché Equipement Finance, GE Capital France. « Certains sont aujourd’hui confrontés à un vrai risque financier qui freine leur développement. La capacité de GE Capital à appréhender ces risques financiers, sa connaissance fine du secteur IT lui permettent, avec cette nouvelle solution, de garantir à un éditeur qu’il pourra assurer la fourniture d’une application logicielle à ses clients sur toute la durée d’un contrat. »

« FaaS » est un contrat de 24 à 60 mois, modulable en fonction des spécificités de chaque éditeur. Il s’adresse aux éditeurs commercialisant une solution depuis au moins trois ans.
GE Capital peut éventuellement co-signer les contrats qu’un éditeur passe avec ses clients finaux, leur apportant ainsi un gage de garantie supplémentaire.