L’IT est de moins en moins vorace en énergie constate Computerworld. Entre 2005 et 2010, la consommation énergétique du secteur avait augmenté de 24%. Mais depuis l’expansion de la virtualisation et du cloud, et une meilleure maîtrise de l’énergie, la consommation a été fortement ralentie. D’après une nouvelle étude du Lawrence Berkeley National Laboratory du Département US de l’énergie, elle ne devrait augmenter que de 4% sur la période 2014/2020 malgré la la forte augmentation des infrastructures IT et des puissances de calcul.

Selon nos confrères, la consommation électrique des datacenters (serveurs, stockage, réseaux et infrastructures) aux Etats-Unis représentait 70 milliards de kWh en 2014, soit 1,8% de la consommation totale du pays. Si l’on se base sur la tendance actuelle, elle ne devrait atteindre que 73 milliards de kWh en 2020 et être à peu près stable jusqu’à cette date. « La croissance de la consommation des datacenters a considérablement ralenti depuis la décennie précédente. Cependant, la demande de calculs et le volume de productivité fourni par les datacenters continuent de croître considérablement », constate le laboratoire californien.

Computerworld cite en exemple l’évolution de l’efficacité des serveurs. De 2000 à 2005 leurs livraisons ont doublé de 15% an par an en moyenne. De 2005 à 2010, la progression n’était plus que de 5% à cause du ralentissement économique mais également grâce aux performances accrues des machines, à la virtualisation et à la progression du cloud. Ce que prouve d’ailleurs le rythme de croissance actuel, ramenée à 3%. Un taux qui devrait être stable au cours des prochaines années.

Le développement de datacenters hyperscale devrait permettre de réduire encore la consommation d’énergie.