Devant le succès de la première édition, le spécialiste du développement Java Treeptik a décidé de pérenniser son événement Devops D-Day. Montée en moins de trois mois essentiellement sur fonds propres, la première édition « preuve de concept » avait permis de réunir 250 participants (dont 200 payants) et de valider l’existence d’une attente pour un événement dédié à la mouvance Devops en province. L’édition 2016, organisée cette fois dans les règles de l’art, se tiendra donc le 7 octobre prochain au Stade Vélodrome de Marseille. Elle est soutenue par une bonne quinzaine de sponsors, dont Amazon et Microsoft, qui ont signé en tant que partenaires Platinum, mais également Docker, Github, Jaguar Network, Nutanix, Rancher, et même – c’est nouveau – des sociétés de services numériques (en l’occurrence Open et Capgemini).

« Le Devops est une lame de fonds qui a pris naissance il y a déjà longtemps mais qui commence juste à déferler dans la pratique, constate Arnaud Lambert, président et co-fondateur de Treeptik. Tout le secteur de l’informatique a maintenant bien conscience que c’est un passage obligé et les grandes entreprises consultent pour être accompagnée dans la mise en place des outils, des formations et de la culture d’entreprise indispensables à la mise en œuvre de la méthodologie Devops. D’où la présence des sociétés de services numériques qui, voyant passer ces appels d’offres, ressentent évidemment le besoin de s’afficher Devops ready »

Au programme : 3 conférences, 24 ateliers et 3 formations (Docker) animés par une grosse vingtaine d’intervenants et conférenciers qui se succèderont toute la journée. Parmi eux, quelques vedettes, comme Adrien Blain, qui a géré la mutation Devops de la Société Générale ; David Pilato, évangéliste pour Elastic, éditeur du moteur de recherche multiformat ElasticSearch ; ou Jérôme Louvel, fondateur et CTO de l’éditeur du framework d’API Restlet.

Treeptik attend cette année 500 visiteurs issus pour l’essentiel des rangs des clients finaux, mais aussi de ceux de l’écosystème partenaires et des écoles d’ingénieur. Mais curieusement assez peu de sociétés de services informatiques, note Arnaud Lambert. Si l’événement se destine prioritairement aux populations techniques (développeurs, administrateurs systèmes…), il draine également une large proportion de décideurs (DSI, responsables de départements IT, cadres supérieurs…) et de représentants issus du management intermédiaire (chefs de projets, chefs de services…).

La cinquantaine de sponsors et de speakers se retrouveront la veille de l’événement pour une visite privée du stade Vélodrome suivie d’un tour de la ville en bus et d’un dîner au restaurant « Chez Jeannot ».

À noter que le Devops D-Day, qui se présente comme le plus grand événement Devops à ce jour en France, sera suivi le 28 novembre au Grand Rex de Paris par la première édition d’un événement comparable, le Devops Rex, qui espère attirer quelque 400 visiteurs.